Overblog
Editer la page Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
/ / /

Article  logo ouest france du 29 juillet 2009

Cesson, un quartier à part, tourné vers la mer
Un quartier tourné vers la mer. Nombreux sont les Cessonnais qui comme Bernard Guevellou, président du Comité de réflexion et d'animation de Cesson (CRAC), garde du fond de leur jardin un oeil sur la Tour de Cesson et sur la Baie de Saint-Brieuc.

 

Un quartier tourné vers la mer. Nombreux sont les Cessonnais qui comme Bernard Guevellou, président du Comité de réflexion et d'animation de Cesson (CRAC), garde du fond de leur jardin un oeil sur la Tour de Cesson et sur la Baie de Saint-Brieuc.

Autour du maquereau, ce « faubourg » renoue ce week-end avec son passé maritime. Un quartier,qui s'il a considérablement changé ces dernières années, n'en demeure pas moins iodé.

Connu pour son esprit frondeur, Cesson a longtemps affiché une identité propre forgée par les activités maritimes et rurales de ses habitants. Cesson est-il toujours un bourg à part dans Saint-Brieuc ? Longtemps isolé du centre-ville briochin, car séparé par la Vallée de Gouédic enjambée par le pont de Toupin à partir de 1905, Cesson est maintenant bien relié au coeur de la cité.

L'aménagement de Ginglin en 1932 ou encore l'ouverture du pont d'Armor en 1962 y ont contribué. N'en reste pas moins un patrimoine et un passé singulier. Ancré au « bas Cesson », le Cesson maritime, comprenant le Chemin des Courses, la plage du Valais et sa cité Baby, le bourg, la rue de la Mardelle, la ville Bastard, jusqu'à la rue de la Rose.

 

Des ânes appelés bardots

Les Cessonnais ont longtemps vécu de la pêche et de l'exploitation de terres parcellées. Certains agriculteurs pécheurs possédaient des ânes. « Les fameux bardots de Cesson, se souvient Jacques le Goualher, Cessonnais passionné d'histoire locale. J'ai vu des bardots en activité jusqu'en 1985 » Toute la mémoire de ce passé typique est entretenue depuis trente ans par le Comité de réflexion et d'animation de Cesson (CRAC), notamment lors de la fameuse fête du maquereau.

 

Ce mythe du Cessonnais est néanmoins aujourd'hui largement délité. Avec les lotissements des Castors puis du quartier de la Ville Bastard) au début des années 70, de nouveaux habitants ont rejoint Cesson. « Le quartier a fortement évolué avec l'urbanisation et les lotissements sortis des terres autrefois cultivées, confirme Yvon Bieuzent, président du CRAC depuis deux ans. Ces hors venus ont permis un brassage de populations. À en faire oublier la Cessonnité ». Avec pour tous un même constat : « Ici, on apprécie le cadre de vie agréable et paisible, son accès à la mer ».

 

Un quartier tourné vers la mer

Réaménagé autour de l'église, le bourg est aujourd'hui animé et attractif. De nombreux commerces de proximité y côtoient des services. Le supermarché, implanté sur le site de la Petite Gare, est un trait d'union entre les habitants de la Ville-Bastard, de la Croix blanche et de Cesson centre. L'école relie les familles et jeunes couples venus s'installer dans des zones pavillonnaires ou dans des maisons individuelles rénovées.

En quelques décennies, Cesson a donc considérablement changé de visage. Il n'en demeure pas moins un quartier toujours un peu à part ; l'un des rares de Saint-Brieuc tourné vers la mer. De quoi séduire ceux qui aiment les villes s'étirant vers le grand large.

Partager cette page
Repost0